Le Patrimoine immatériel en danse, 18 et 19 mai 2012, Clermont-Ferrand
Colloque Le Patrimoine immatériel en danse
18 et 19 mai 2012 - Clermont-Ferrand
L’UNESCO a mis en place, en 2003, une convention sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dont la danse fait maintenant partie intégrante. Diverses danses ont accédé à ce statut, comme les danses populaires Kalbelia du Rajasthan, la danse des ciseaux au Pérou ou encore le Flamenco en Espagne. Mais l’attention portée à cette patrimonialisation entraîne des questions sur les modalités de transmission : qu’est ce qui est à transmettre, qu’est-ce qui se transmet, qu’est-ce qui est transmissible, comment transmettre ?
Est-ce l’idée de l’art ou bien celle de savoir-faire qui est au centre de cette sauvegarde ? En effet, si « la représentation et l’acte de création sont immatériels, ils sont incarnés dans le savoir-faire et les techniques de ceux qui les mettent en œuvre. » [1]
Pour interroger ce savoir-faire, ses ressorts culturels, ses modes de transmission, le colloque vise non seulement à s’ouvrir aux recherches anthropologiques en danse, mais à saisir cet objet sous les regards croisés de professionnels et de chercheurs via tables rondes, ateliers, conférence dansée....
Dans le cadre de l’ouverture du Master international Erasmus Mundus en Anthropologie de la danse « Choreomundus : Savoir, pratique et patrimoine en danse » il devient pertinent d’interroger la notion de patrimoine immatériel en danse sous différents angles.
[1] Création à l’UNESCO d’un dispositif concernant les « biens culturels vivants » (Trésors Humains Vivants), 142e session, 10 août 1993, www.unesco.org
- Programme détaillé (PDF – 217 ko)
