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Colloque Les arts de guerre et de grâce (XIVe – XVIIIe siècles)
De la codification du mouvement à sa restitution : hypothèses, expérimentations et limites
21-22 mai 2012
Université Charles-de-Gaulle Lille 3
IRHiS UMR CNRS 8529
•> Date limite de réponse à l’appel : 20 février 2012
La codification des savoirs gestuels composant les arts de guerre et de grâce remonte à l’Antiquité. C’est avec le Moyen Âge tardif que la transmission écrite – ou plutôt l’inscription – des arts s’élabore de manière analytique au travers d’une production manuscrite, mais c’est avec la Renaissance et l’imprimerie qu’elle s’élargit et se complexifie entre illustration descriptive et synthèse schématique. Il faut toutefois attendre l’orée du XVIIIème siècle pour trouver une forme de systématisation publiée des notations permettant la codification et la restitution des mouvements. L’étude des arts du combat, de l’équitation et de la danse réunit les chercheurs soucieux de valoriser le patrimoine gestuel de l’Occident par la typologie de leurs sources et la méthode, en particulier l’expérimentation gestuelle.
Même à travers une analyse rigoureuse des sources, il s’avère que les informations permettant une restitution des mouvements et des gestes sont lacunaires. L’expérimentation, dans ce contexte, est donc avant tout un moyen pour le chercheur de tester, valider ou infirmer les postulats de travail ou les hypothèses. Cette démarche expérimentale pose un certain nombre de difficultés qu’il conviendra d’évoquer : l’écart entre réappropriation objective et interprétation subjective, distance entre les corporalités, aspect psychologique, fonction de l’intelligence kinesthésique (proprioception), etc.
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