`
Espace doctorants en danse

Journée d’étude • Le sociologue bricoleur, 5 décembre 2011, Paris

Journée d’étude doctorale

Le sociologue bricoleur
Emprunts et innovations méthodologiques en sociologie des arts et de la culture

Lundi 5 décembre 2011

Maison de la recherche de l’Université Sorbonne Nouvelle
Salle Claude Simon – 4 rue des Irlandais – Paris 5
Métro : Place Monge (ligne 7) / RER B : Luxembourg

Lors de cette journée d’étude, nous souhaitons postuler la légitimité des sociologues à travailler sur les mondes de l’art et de la culture et ses objets symboliques. En effet, il n’est pas a priori nécessaire d’être musicologue pour travailler sur le domaine musical, théoricien de la littérature pour analyser les faits littéraires, ou encore urbaniste pour s’intéresser aux représentations spatiales. Il ne saurait être question de rupture ou d’opposition avec ces champs et disciplines, mais bien de penser l’interdisciplinarité. Les véritables innovations ne portent pas sur la production de données nouvelles, mais bien sur de nouvelles articulations de données ; à dessein ou sous la contrainte, le travail d’enquête devient souvent un véritable bricolage. Nous nous intéresserons ainsi à la manière dont le chercheur en sociologie des arts et de la culture importe et transforme des méthodologies propres à des espaces de recherche connexes au sien.

« Le chercheur, artisan qui s’ignore, n’apprécie guère que l’on entrevoit le désordre de son atelier ; seul compte pour lui le résultat final, son bel ouvrage. Il fait donc disparaître salissures et copeaux. À l’occasion de ce grand ménage, de discrets trésors sont malheureusement perdus. »
J.-C. Kaufmann, L’Invention de soi. Une théorie de l’identité, Paris, Hachette Littérature, 2004, p. 5

Si la sociologie apparaît, au moins en partie, fondée sur l’emprunt méthodologique, l’affirmation nous semble particulièrement juste en sociologie des arts et de la culture. La proximité avec des disciplines telles que l’esthétique, la philosophie et l’histoire des arts, l’anthropologie ou la psychologie invite les sociologues à une transdisciplinarité qui se révèle le plus souvent féconde.

Lors de cette journée d’étude, nous souhaitons postuler la légitimité des sociologues à travailler sur les mondes de l’art et de la culture et ses objets symboliques. En effet, il n’est pas a priori nécessaire d’être musicologue pour travailler sur le domaine musical, théoricien de la littérature pour analyser les faits littéraires, ou encore urbaniste pour s’intéresser aux représentations spatiales. Il ne saurait être question de rupture ou d’opposition avec ces champs et disciplines, mais bien de penser l’interdisciplinarité. Les véritables innovations ne portent pas sur la production de données nouvelles, mais bien sur de nouvelles articulations de données ; à dessein ou sous la contrainte, le travail d’enquête devient souvent un véritable bricolage. Nous nous intéresserons ainsi à la manière dont le chercheur en sociologie des arts et de la culture importe et transforme des méthodologies propres à des espaces de recherche connexes au sien.

S’il ne s’agit pas de s’affranchir des considérations épistémologiques, ce sont les questionnements d’ordre méthodologique qui seront ici privilégiés. En invitant les communicants à observer leur propre pratique, nous entendons réunir diverses formes d’expériences, de témoignages, de profils, susceptibles d’interroger de manière originale la pratique sociologique empirique appliquée à des objets culturels et artistiques.

  • Documents joints
  • A LA UNE



    Atelier des doctorants / Hypothèses




    Edition Danse.com




    Le Doctorat à la loupe


    TOUTES LES UNES