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Journée d’étude • La ligne parcourt les arts, 19 mai 2011, Tourcoing

Journée d’étude, jeudi 19 mai 2011, Tourcoing

La ligne parcourt les arts

De septembre 2011 à septembre 2012, l’Association des conservateurs des musées du Nord / Pas-de-Calais coordonne un vaste programme d’expositions autour du 19e inventaire des trésors des musées du Nord intitulé : « Dessiner-Tracer, le dessin dans tous ses états ». Dans ce cadre, le symposium « Espaces du dessin / Espaces dessinés » co-organisé par l’Association des conservateurs, l’Université Charles de Gaulle Lille3 (CEAC/IRHIS) et l’Université Libre de Bruxelles se déroulera les 6, 7 et 8 décembre 2011. Ces réflexions sur la question du dessin sont préfigurées par deux journées d’études organisées par le CEAC. La première intitulée « Les pratiques actuelles du dessin » consacrée spécifiquement aux arts plastiques s’est déroulée le 9 décembre 2009 au Palais des Beaux-Arts de Lille. En croisant les points de vue, l’objectif était de dresser un aperçu des pratiques actuelles du dessin et d’identifier si ces pratiques bénéficient en définitive de modes de production et de diffusion particuliers. La seconde rencontre intitulée « La ligne parcourt les arts » s’ouvre aux autres champs d’expression artistique.

« La ligne parcourt les arts »

La ligne n’est pas envisagée dans sa seule approche graphique, celle du plasticien. Comment parcourt-elle d’autres champs disciplinaires : la musique, la danse, la poésie… Quelles sont les différentes acceptions possibles ? Quels en sont alors les enjeux esthétiques ?

Délinéament, la ligne trace des séparations, des frontières tout en ayant le pouvoir de lier, de relier : telles sont ses potentialités constructives et spatiales. Paul Klee et Wassily Kandinsky définissent la ligne respectivement comme « le domaine du point en marche » et « trace du point en mouvement ». Dès lors, la ligne n’est pas assujettie une simple approche statique mais se définit par sa dynamique même. En fonction des divers aspects conjointement quantitatif et qualitatif, qu’elle revêt ; elle fait naître des rythmes, des tensions, ou encore des silences. Dans sa trajectoire, qui relève notamment du geste, elle induit non seulement un parcourt de l’espace mais également un développement temporel. Sans commencement, ni limite : elle mène vers l’infini.

Url de référence •> Centre d’étude des arts contemporains - Lille 3

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