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Espace doctorants en danse

25 février 2011 • Danse et divertissement, appel à contribution

APPEL A CONTRIBUTION

ATELIER DES DOCTORANTS EN DANSE
25 février 2011
Centre National de la Danse - PANTIN

Danse et divertissement

Nous vous invitons à participer au deuxième atelier des doctorants en danse de cette saison qui aura lieu le Vendredi 25 février 2011 au Centre National de la Danse à Pantin de 9h30 à 17h30.

Nous vous rappelons que ces manifestations, organisées depuis mai 2007, sont proposées aux doctorants disséminés au sein de différentes universités et dans des disciplines très variées. Elles permettent, dans une atmosphère d’échange et de collaboration, de débattre des difficultés méthodologiques rencontrées dans le travail de thèse. Les présentations sont avant tout des questionnements et non des communications abouties. Elles sont encadrées par des chercheurs confirmés qui permettent de nourrir et d’orienter les discussions.

Pour le prochain atelier « Danse et divertissement », nous proposons d’engager questions et débats autour des notions du divertissement et du plaisir liés à la danse et à ses différentes expressions culturelles. Cette fois-ci, une partie de la journée sera consacrée à la présentation du travail de commissaire d’exposition dans le cadre de l’exposition « Scènes de bal, bals en scène » au CND ; l’autre partie de la journée sera dédiée aux présentations des travaux et réflexions des doctorants et à une discussion animée par les répondants. Une visite guidée par Virginie Garandeau, commissaire de l’exposition, vous sera proposée à l’issue de l’atelier.
Le soir à 20h30, vous aurez la possibilité d’assister au spectacle de danse « La Belle Dame » de Béatrice Massin et sa Cie Fêtes galantes, avec un tarif réduit de 12 € (dans la limite de 25 places).

Cet aperçu du prochain atelier met en évidence combien la notion de divertissement concerne tant la danse scénique que la danse sociale, tant la pratique de l’amateur que celle du professionnel, tant l’expression individuelle que collective, nous invitant à questionner la spécificité de ces différentes pratiques ainsi que leurs interférences.

1) Divertissement et plaisir (du danseur, du spectateur)

Nous vous proposons de réfléchir à la place du plaisir dans la pratique dansée, qu’elle soit professionnelle ou qu’elle relève du passe-temps de l‘amateur : plaisir lié à la convivialité, à la sensibilité voire à la sensualité, mais aussi plaisir de l’effort lié à la performance.

Dans le cas de la danse scénique, il s’agit également d’interroger le plaisir du spectateur : dans quelle mesure et par quels moyens une représentation chorégraphique cherche-t-elle à divertir ? Quelles émotions recherche le spectateur ? Quel écart entre l’expérience d’un spectateur initié et celle d’un spectateur novice ?

Quant à la danse sociale, en cherchant à éblouir, à impressioner ou à toucher, elle se rapproche d’une situation de représentation et interroge le plaisir particulier d‘un danseur tantôt exposé aux regards, tantôt spectateur.

2) Divertissement et enjeux sociaux

L’exposition « Scènes de bal, bals en scène » au Centre National de la Danse nous rappelle la fonction sociale et festive de la danse occidentale et constitue le point de départ de nos interrogations sur l’esthétique et la codification de la danse de société, ainsi que sur la danse comme enjeu social. La dimension historique autant que contemporaine de cette question ne nous échappera pas. De la culture populaire à la culture des élites, des grands bals aristocratiques aux bals de rue, guinguettes, rassemblements, jusqu’aux rave parties et bals modernes, la danse et ses nombreuses pratiques sont le ciment d’une réflexion sur le geste et sa fonction. Du rituel social à l’événement spectaculaire, il s’agira ainsi d’analyser les mises en scène et les enjeux sociaux, politiques et culturels de la société dansante.

Les différentes pratiques de danse sociale nous incitent également à examiner les porosités qui s‘établissent entre scène et piste de danse, entre événement et représentation. En effet, comment penser les manifestations – flash mobs, concours, compétitions, battles… – qui se situent à cette interface, là où la danse est mise en scène autant qu’elle met en scène, transformant le paysage et l’imaginaire de la danse aujourd’hui ?

Penser le divertissement implique aussi de penser toute l’industrie qui l’accompagne : le phénomène des spectacles à grande échelle qui attirent le « grand public », les comédies musicales, les revues et le cabaret, depuis leurs débuts jusqu’ à leurs expressions les plus contemporaines.

Nous souhaitons enfin aborder l’impact du tissu associatif et de la danse en amateur quels qu’en soient la culture, le style, le contexte, les motivations sociales et les objectifs artistiques.

En vous appuyant sur ces pistes, nous espérons que vous pourrez nous proposer vos réflexions et recherches dans le cadre de l’atelier. Nous souhaitons insister sur le fait que les communications pour les ateliers des doctorants sont l’occasion de poser vos questions et d’exprimer vos doutes. Les formats et le temps des interventions pourront être variables en fonction des propositions : dialogue entre doctorants ou présentation individuelle.

Des chercheurs confirmés, invités comme « répondants », permettront d’orienter et de guider la discussion des doctorants participant à la rencontre.

Merci de nous faire parvenir vos propositions d’intervention, sous la forme d’un résumé de 2500 signes maximum, au plus tard le 10 Janvier 2011, uniquement à l’adresse suivante : doctorantsendanse@gmail.com

Veuillez bien préciser sur votre proposition :

Nom, Prénom

Sujet de la thèse

Université

Laboratoire/Équipe

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