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Espace doctorants en danse

16 mai 2008 • Programme

9h - 9h30 : Accueil des participants – palier ouest, niveau 1

9h30 - 10h15 : Présentation de la situation doctorale aux Etats-Unis, par Susan Manning - salle de conférence, niveau 1

10h15 - 11h : Présentation de l’Atelier d’histoire culturelle de la danse – salle de conférence, niveau 1

Le collectif commence à se réunir en septembre 2007. Il présentera ses projets, ses axes de recherche et ses méthodes de rencontre et de partage des savoirs. Il est composé de Liz Claire , chercheuse associée au CETSAH (EHESS-CNRS), Marie Glon , doctorante à l’EHESS (CETSAH), Sophie Jacotot , doctorante à l’Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne (CHS), Vannina Olivesi , doctorante à l’Université de Provence Aix-Marseille I (UMR TELEMME), Marion Rhéty , doctorante à l’Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne (CHS) et Juan Ignacio Vallejos , doctorant à l’EHESS (CRH).

11h – 11h15 : Pause Café – salle de conférence

11h15 – 12h : Dialogue sur la notion de « spiritualité » - Salle de conférence, niveau 1

Dans le processus de « dépouillement de dieux » propre à l’époque moderne, Laetitia Doat et Federica Fratagnoli , doctorantes en danse à l’université de Paris 8 – Saint-Denis, proposent de comprendre comment certaines pratiques corporelles inventent différents « dynamiques du croire ».

12h – 13h et 14h 15 – 16h : Ateliers thématiques
Les participants se répartissent sur deux ateliers, deux séances de travail autour d’un thème ou d’une question méthodologique. Nous écouterons des doctorants, et, avec le soutien des répondants, tenterons de rebondir pour nourrir leur réflexion.

12h – 13h : Atelier n. 1 : Recueil et traitement de données – salle de conférence, niveau 1

Cet atelier aborde une des étapes décisives du travail de thèse : le recueil, le traitement et l’analyse d’archives écrites, photographiques ou filmiques existantes, ou constituées pendant la thèse. A travers trois objets et méthodes très différents - travail historiographique, analyse socio-historique de la danse contemporaine en Roumanie, utilisation de l’entretien d’auto-confrontation pour analyser la classe de danse -, nous verrons quels problèmes techniques mais aussi théoriques et historiographique se posent lors de l’enregistrement, de la captation ou de la numérisation, et du classement ?

Répondant : Franz Anton Cramer chercheur et historien de la danse, université de Berlin

Intervenant : Damien Truchot , doctorant à l’Université Charles de Gaules – Lille 3

Dans Toute une nuit (1982) de Chantal Akerman, une série d’étreintes successives figure l’imminence de la danse en s’affirmant comme la répétition d’un même instant privilégié au sein d’une durée particulière. Cette série de mouvements corporels donne son rythme au film entier et impose une dialectique entre continuité et discontinuité. A partir de l’analyse d’un ou deux extraits, il s’agira de déterminer en quoi cette temporalité contradictoire caractérise autant la danse moderne que le cinéma de Chantal Akerman, et par extension un certain « cinéma des corps » (Deleuze).

12 – 13h : Atelier n. 2 Transdisciplinarité – salle de réunion, niveau 2

Comment la danse et les corps dansants traversent-ils et sont-il traversés par l’altérité ? Comment analyser la danse au regard des autres arts ? Cet atelier aborde la transdisciplinarité dans les objets d’étude ou dans les méthodologies. L’impact du contexte socio-économique sur les pratiques corporelles Hip Hop et Techno, le "métissage" entre la danse et le cirque et l’ « imminence de la danse » dans le cinéma sont autant de thèmes abordés dans cet atelier à travers trois études de cas.

Répondante : Claire Calogirou - chercheuse au CRIV - CNRS

Intervenante : Nicole Harbonnier-Topin , doctorante à l’Université de Québec de Montréal et Centre de Recherche sur la Formation du Conservatoire des Arts et Métiers de Paris

A partir de l’objet de la thèse qui s’intéresse à « l’interaction entre le professeur et l’élève dans la classe technique de danse contemporaine, dans le cadre d’une formation préprofessionnelle », présentation d’une double utilisation de la vidéo, d’une part comme méthode de recueil de données par l’entretien d’autoconfrontation, d’autre part comme trace pour établir les faits de l’interaction entre les sujets en termes d’activités.

13h – 14h15 Pause Déjeuner au Foyer des danseurs, niveau 1

14h 15 – 16h : Atelier n. 1 Recueil et traitement de données – salle de conférence, niveau 2

Répondant : Franz Anton Cramerchercheur et historien de la danse, université de Berlin

Intervenantes :
-  Bengi Atesoz , doctorant à l’Université de Besançon

Intitulé l’écriture chorégraphique : théâtre, danse, archive filmique (Dominique Bagouet) la rhèse de Bengi Atesoz s’appuie sur la création d’une base de données d’archives filmiques en danse initiée par Aurore Després au Centre Jacques Petit. L’ensemble des problématiques liées à la constitution d’archives filmiques en danse sera exploré au sein de l’atelier des doctorants.

-  Irina Severine , doctorante à l’Université Paris X - Nanterre
La présentation s’appuie sur la problématique comment travailler sur les archives, mieux dire, comment partir du niveau des archives comme sources historiographiques afin d’y arriver aux archives de la danse avec leur herméneutique interne, c’est-à-dire comme une discipline per se. À ce propos, j’essaie d’identifier quelques points essentiels du travail sur les archives à partir de mes recherches sur la danse contemporaine roumaine : la reconstitution du mouvement par le biais des archives visuelles, la confrontation des mémoires - celle des documents écrits et celle de l’histoire orale (les entretiens), l’éthique dans le travail sur les archives de la Securitate.

14h 15 – 16h : Atelier n. 2 Transdisciplinarité – salle de réunion, niveau 2

Répondant : Claire Calogirouchercheuse au CRIV-CNRS

Intervenantes :
- Agathe Dumont, doctorante à l’Université Paris 3 - Sorbonne

D’un côté une écriture circassienne, de l’autre une écriture chorégraphique, c’est à dire un corps qui danse, mais dans l’espace du tissu aérien. Face à une interprète formée au cirque et à la danse contemporaine, de quel côté dois-je placer mon regard ? M’est-il possible d’analyser ces deux extraits avec les mêmes outils, les mêmes schémas corporels ? Faut-il revenir aux techniques circassiennes pour comprendre le langage chorégraphique développé par la danseuse sur cet agrès ? Le travail d’analyse conjointe de plusieurs disciplines est complexe car il suppose sans cesse un dialogue entres les catégories esthétiques. Mais quelles sont les limites d’une catégorie pour en appréhender une autre ?

- Annabelle Tallet, doctorante à l’Université Descartes – Paris 5

A travers l’expérience de mon terrain sur la danse Hip Hop en France, exemplaire d’un rapport extrêmement fort entre danse et société, nous tenterons de dégager des axes de réflexion permettant la constitution d’un débat plus empirique, notamment : Rôle et influence du contexte social sur la naissance d’une danse / Danse et politique : Potentialité du lien avec les pouvoirs publics / La danse comme formalisation d’une révolte : tentatives de sémiologie des pratiques. Nous prendrons comme support « idéal typique » des séquences du film Street dancers de Christopher B. Stokes.

16h – 17h : Présentation de l’Espace de Recherche des Doctorants – salle de conférence, niveau 1

17h : Conclusions – salle de conférence, niveau 1

Organisateurs : Anne Cazemajou, Paule Gioffredi, Sylviane Pagès, Claire Rousier, Mattia Scarpulla

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