`
Corps et patrimoines dans l’espace chorégraphique africain
Workshop et débats
Le 12 juin 2013, de 9h30 à 17h30
Salle du Centre d’études africaines
96 boulevard Raspail - Paris 6e
Le Workshop « Corps et patrimoine dans l’espace chorégraphique africain » s’inscrit dans la continuité des réflexions menées par le programme de recherche de la FMSH « Les territoires du patrimoine en Afrique subsaharienne : enjeux politiques et scientifiques ». Conçu comme une veille sur l’actualité scientifique autour du patrimoine en Afrique, le programme regroupe des recherches initiées dans un cadre académique sur les conséquences sociales et culturelles de l’inflation patrimoniale, et élabore un état de l’art sur un domaine encore méconnu des recherches en Afrique. Il aborde les multiples déclinaisons du patrimoine en valorisant des recherches situées et en questionnant les processus locaux et globaux actifs dans la construction des représentations du passé, des identités et des territoires.
Réunissant des recherches menées sur les espaces et les pratiques chorégraphiques en Afrique (Burkina Faso, Mali, Guinée, Kenya, Tanzanie, Cameroun, Sénégal), le groupe de travail « Danse, corps et patrimoine » est à l’initiative d’une journée d’étude sur la danse contemporaine et ses rapports avec les politiques culturelles en Afrique et dans la Caraïbe. À partir de la présentation de recherches et d’expérimentations artistiques en cours, le groupe de recherche mettra en débat l’articulation entre patrimoine et création. En collaboration avec Afrikadaa, des artistiques proposeront des réflexions multiformes sur le corps dans les performances artistiques, d’arts plastiques en travaillant avec l’architecture coloniale, la danse et les arts vivants.
A partir de la conjugaison entre des recherches, des créations plastiques, performatives et visuelles, il s’agit de réinterroger les rapports entre créations contemporaines et patrimoine. Il s’agira d’envisager les formes de patrimonialisation chorégraphique des États africains et les processus créatifs à partir desquels les danseurs s’approprient et gèrent au quotidien des régimes de savoir hétérogènes ainsi qu’aux manières dont ils composent avec des héritages passés. Dans le sillage des heritages studies, ce groupe vise également à mettre à jour la manière dont les sociétés et les acteurs pensent leurs héritages dans des formes alternatives aux labellisations internationales (UNESCO, IUCN etc.).